samaung galaxy s8 test
Le voilà enfin, le
Graal tant attendu par une communauté Android dont une partie reste
orpheline du Galaxy Note 7. Celui qui est censé donner le "la" de
l'année 2017 sur le haut de gamme, celui qui doit remettre les pendules à
l'heure, celui qui a tout changé pour tuer la concurrence... Bref, un
nouveau Galaxy S de Samsung. Le S8 est-il tout cela à la fois ? En
dehors d'un choix malheureux sur l'ergonomie et d'un assistant bien plus
artificiel qu'intelligent — pour l'heure —, la réponse est oui.
Explications...
CARACTÉRISTIQUES
- Dimensions 148.9 x 68.1 x 8 mm
- Poids 152 g
- Diagonale d'écran 5.8 pouces
- Définition d'écran 2960 x 1440
- DPI 571
- Type d’écran Super Amoled
PRÉSENTATION
Après de très bons Galaxy A5 et A3 2017 lancés en début d'année, Samsung rafraîchit son haut de gamme qui ne comporte plus que les GS7 et GS7 edge dans ses rangs depuis la défection du Note 7 l'hiver dernier. La marque l'explique d'ailleurs : le GS8 et son grand frère le GS8+ ne sont pas à proprement parler des remplaçants stricto sensu des GS7 et GS7 edge, dans la mesure où les écrans des deux premiers sont bien plus grands que ceux des deux derniers. La marque va donc aligner les 4 terminaux dans son catalogue pour générer une nouvelle montée en gamme et en gabarit d'écran. Et tant pis pour la confusion que cela va forcément induire.
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Le GS8 intègre Android 7.0 Nougat, recouvert de l'interface maison nommée dorénavant Experience UI — adieu TouchWiz. Particularité de l'OS et des nouvelles fournées de Galaxy S, il est possible de les faire muer en ersatz de PC de bureau grâce au dock DeX, que l'on connecte à un moniteur. Souris et clavier peuvent être ajoutés pour obtenir un Android plein grand écran et multitâche. Nous aborderons ici brièvement cette option, mais reviendrons plus en détail sur l'apport réel de ce mode dans un prochain article.
Le Samsung Galaxy S8 est commercialisé au tarif indicatif de 809 €, soit une addition tout de même augmentée de 110 € comparée à celle demandée pour le Galaxy S7 en son temps. Par rapport au GS7 edge, plus proche en gabarit finalement, la rallonge n'est alors que de 10 €. Notez que le GS8, comme le GS8+ (909 € pour sa part) ne sont pas livrés avec le support DeX, qui demande un ajout de 149 € pour en profiter.
ERGONOMIE ET DESIGN
Une pièce d'orfèvrerie. Rien que ça. Le Galaxy Note 7 — paix à son âme — avait déjà préfiguré l'avancée de Samsung dans la construction haut de gamme. Et si la batterie et une pincée de précipitation n'avaient pas gâché la réalisation, on pourrait sans doute confirmer que le Galaxy S8 en est le digne héritier. Les images promotionnelles du S8 exposaient un fort beau mobile. Une fois en main, en vrai de vrai, on passe instantanément un large cran. Entre l'écran quasi total à l'avant, l'assemblage sans faille du verre en protection Corning Gorilla Glass 5 des deux côtés et du pourtour métallisé, les 8 mm d'épaisseur, le poids identique à celui d'un GS7 edge qui a plus d'embonpoint de visu, difficile de retirer au constructeur sud-coréen une certaine maestria dans la conception et les finitions du GS8.
Au centre, le Galaxy S8, entouré des Galaxy S7 edge, iPhone 7 Plus, P10 Plus et G6.
Pour la coque, le choix du verre implique des traces de doigts sur les coloris les plus sombres, mais aussi une glisse du mobile dans la main quand cette dernière est un peu trop sèche. À voir quand les températures rebaisseront et que les gants seront de sortie... Samsung aurait pu apposer un traitement pour freiner un peu l'effet, mais au moins on n'assiste pas à des glisses fantômes sur des surfaces planes (une table de nuit, au hasard), comme on a déjà pu le constater sur un Xiaomi Mi 5 ou un OnePlus X.
Avec plus de 83 % d'occupation de la surface sur la face avant et malgré un format 18,5:9 qui allonge l'appareil, on se retrouve avec une bonne préhension à une main et une utilisation très agréable, et de fait, surprenante par rapport aux interrogations soulevées par ledit format original. Oui, le bouton principal historique a disparu au profit d'une interaction cachée sous l'écran et répondant à la pression — le doigt s'enfonce par sensation du retour haptique, comme sur un iPhone 7 — et cet usage rentre très vite dans les automatismes. Il faut faire confiance au produit, même quand le bouton n'apparaît pas dans l'interface, il est bien prêt à l'action. Mais, que de fleurs jetons-nous là au GS8, n'est-ce pas ? Alors passons au sandwich de menus défauts, car, oui, il y en a.
Le petit carré gris, là, sur la droite, est bien un bouton virtuel à retour haptique.
Pinaillons en premier lieu sur l'intégration de la grille du haut-parleur, du port USB-C et du mini-Jack : tout ceci manque un peu d'alignement. Le GS8 récupère le scanner d'iris du Note 7 et ajoute également la reconnaissance faciale, via le capteur photo frontal. Des systèmes de sécurité que l'on compte au nombre de 3, en ajoutant le lecteur d'empreintes digitales sur lequel nous reviendrons. Pour le premier, le fonctionnement reste erratique. L'enregistrement s'effectue rapidement et si vous portez des lunettes, il vous sera demandé de les retirer pour sa bonne marche. Samsung conseille d'ailleurs, si possible, de les enlever pour la lecture en déverrouillage. Tout ceci est bien peu pratique... Néanmoins, la lecture fonctionne avec des lunettes, mais de trop violents contrastes lumineux, avec les ombres que cela génère, peuvent mettre à mal l'opération et le système n'aura alors de cesse de vous harceler pour bien caler vos yeux. On repassera pour l'instantanéité... Pour la reconnaissance faciale, le déverrouillage s'effectue comme un boulet de canon et malgré tous nos efforts pour coincer la machine avec des photos d'utilisateurs enregistrés, nous n'avons pas trouvé la faille.
Même pour l'enregistrement de l'empreinte dans le système, il faut veiller à bien viser.
Vient alors le cas du lecteur d'empreintes. Calé juste à côté du module photo, au dos, une "innovation" cette année chez le Sud-coréen, il offre un déverrouillage ultra-véloce, même lorsque l'appareil est en veille et permet aussi quelques mouvements de navigation. Tout cela est bien beau... mais encore faut-il tomber sur le fameux lecteur. Entre sa position ubuesque en matière d'ergonomie — gaucher comme droitier — et un cerclage de la même épaisseur que son voisin de capteur photo, vous l'aurez deviné, on finit bien plus souvent le doigt sur l'APN que sur le lecteur. Pourtant, ce geste, cette fonction, se doit d'être intuitif. Ici, c'est clairement loupé. À noter que l'on peut coupler l'empreinte avec la reconnaissance faciale ou d'iris, mais en aucun cas ces deux dernières ensemble.
Et pour ne pas parfaire le tableau, on trouve 3 boutons physiques sur les tranches latérales. À droite, le Marche/Arrêt, à gauche, le volume et le bouton dédié à l'IA Bixby. Des placements qui impliquent souvent de mauvaises manipulations.
Côté chauffe, si la structure en verre peut faire penser à un risque de coup chaud de l'appareil quand on le stimule un tantinet, il n'en est dans les faits, rien du tout, ou presque. Le Galaxy S8 est tout bonnement l'un des smartphones haut de gamme les moins soumis à la chauffe, puisqu'il monte au maximum à 31°C. La sensation de chaleur, non gênante, se diffuse sur la quasi-totalité de la structure.
ECRAN
Trouverez-vous étonnant que l'écran du GS8 s'impose comme l'un des meilleurs afficheurs que l'on ait vus à ce jour ? Pas vraiment si vous suivez un peu l'actualité des afficheurs du milieu et du haut de gamme en Super Amoled de la firme sud-coréenne depuis au moins 3 ans. C'est bien simple, la longue dalle du S8 se classe directement dans le top 10 des écrans de smartphones, à la 6e place. Un Top 10 dont les 9 premières places sont occupées... par Samsung. Nous jouons à la décimale près sur la plupart des composantes de l'affichage tant tout ce beau monde (GS7, GS7 edge, Galaxy A5 2016, GS6 edge+...) se vaut. Vous pourrez consulter plus en détail notre test de l'écran dans le lien "Labo" à la fin de cette section, mais abordons ensemble les points cruciaux.
Contraste
Luminosité
Réflectance
Avec une dalle Super Amoled, le GS8 peut se targuer de posséder un contraste infini, accompagné qui plus est par une belle luminosité maximale de 595 cd/m². Et comme sa dalle gère assez bien les reflets (taux de réflexion lumineuse de 10 %), l'utilisation en extérieur ne sera jamais un problème. Pour le confort de lecture, sachez que Samsung intègre 3 définitions différentes : HD+ (1480 x 720 px), FHD+ (2220 x 1080 px, proposée au démarrage) et WQHD+ (2960 x 1440 px).
Colorimétrie
1,7
Le rendu des couleurs est excellent, avec un bon équilibre et une belle fidélité (voir ci-dessus, avec un Delta E moyen à 1,7). La température des couleurs s'approche de la perfection et évite toute dérive possible sur la globalité de l'affichage et le gamma lui aussi tient la corde pour faire fi du manque de détails dans les zones fortement contrastées. Des résultats, au passage, obtenus en passant l'écran en mode "Basique" dans les paramètres d'affichage. Oubliez les autres modes (Adaptatif, Cinéma, Photo), tous problématiques sur un ou plusieurs points importants, comme les couleurs ou la température.
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Seule la réactivité vient un peu gâcher la superbe fête — sans pour autant sacrifier une étoile dans notre comparatif des écrans —, puisque si le temps de rémanence est quasi nul, qualité intrinsèque de l'Amoled oblige, le retard tactile monte à 89 ms. C'est le double du GS7 edge et même le triple du GS6 edge. La concentration de Samsung s'est focalisée ailleurs cette année, en somme.
À gauche, le GS8, à droite, le G6.
Notez que chez les primo utilisateurs du GS8, des cas d'écrans virant au rouge ont été remontés. Nous n'avons pas eu ce cas de figure, mais nous restons vigilants sur les premières semaines d'utilisation ici et de par le monde pour en avoir le cœur net.
Enfin, gardez en tête que cet écran est l'un des premiers afficheurs mobiles certifiés HDR. Le contenu HDR d'Amazon Prime Video sera ainsi compatible avec cet écran, normalement dès la sortie officielle du GS8. Nous reviendrons donc sur cet élément le cas échéant.
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INTERFACE ET NAVIGATION
Adieu TouchWiz, bienvenue Experience 8.1. Samsung change le nom de son interface pour Android (ici en Nougat 7.0), mais ce n'est pas qu'un mouvement de façade. La firme épure encore son logiciel et adapte la navigation dans la longueur pour un résultat riche en options et tout de même intuitif. Outre les applications traditionnelles et utiles de Google (Gmail, YouTube, Maps, Play Store...), on trouve bien entendu les habituels doublons de Samsung de ces mêmes logiciels, mais aussi Health pour le suivi d'activité ou encore Knox pour créer une partie sécurisée et cachée accessible par code/empreinte/iris. Bon point, il est possible dès le démarrage de zapper la plupart des applis Samsung. Mauvais point, impossible de jeter au feu la suite Microsoft complète et intégrée. Mais l'explication vient sans doute de Samsung DeX, et donc de l'usage en productivité avec des apps Microsoft optimisées pour l'occasion.
En tirant la languette tactile au bord de l'écran, on ouvre un volet qui peut receler plusieurs raccourcis et outils.
Samsung tire profit de son long écran en déclinant une fois de plus sa séparation de l'affichage en deux parties de tailles réglables. On peut ainsi épingler une vidéo YouTube en haut ou en bas de l'écran et répondre à des e-mails, SMS ou consulter des pages web en même temps, sans temps mort. Une habitude qui vient vite et qui s'opère aussi bien en portrait qu'en paysage. Il est également possible, mais pas pour tous les logiciels pour l'instant, de forcer l'affichage sur toute la longueur de l'écran.
Nous nous attarderons sur le mode PC de bureau "DeX" dans un article détaillé et dédié, mais une première reconnaissance permet déjà de dégager quelques retours : la connexion est rapide, le fonctionnement repousse la volonté première de Windows Phone et son mode Continuum, mais il manque encore de nombreuses applications à optimiser pour le ratio "plein moniteur" avant d'en faire une arme de productivité.
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MULTIMÉDIA
Au-delà de la compatibilité des fichiers vidéo que peut avaler le GS8 — comme sur ses prédécesseurs, les conteneurs .AVI n'ont pas droit de cité, mais sinon le lecteur dédié est une bête de course —, c'est surtout la manière dont Samsung cherche à jouer avec le ratio de son écran qui interpelle. Sur YouTube et le lecteur vidéo dédié, on note 3 types d'affichage : adapté, original ou rogné. Le premier affiche la vidéo en "plein écran" sans éviter au passage les bandes noires (en gros, le plus souvent, horizontales pour les films, verticales pour la plupart des séries).
Ci-dessus et ci-dessous, deux exemples des options d'affichage sur YouTube.
Vidéo
Audio
La sortie casque mini-jack du GS8 s'aligne presque sur la déjà très bonne — mais disparue au combat — sortie du Note 7. En résulte une puissance suffisante pour convenir aux casques les plus gourmands, une faible distorsion, une image stéréo bien marquée et une très large plage dynamique, comme on en voit rarement.
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Jeu
Avec une partie graphique assurée par un iGPU Mali G-71 — qui équipe déjà le Huawei Mate 9 et les P10/P10 Plus — et la puissance de l'Exynos 8895, le GS8 est une sacrée bête à jouer, d'autant que Samsung accole à la section vidéoludique son interface Game Tools, intronisée sur le GS7, qui permet de gérer plusieurs fonctions en plein jeu, comme le retransmission en direct sur sa chaîne personnelle, la capture d'écran, l'enregistrement d'une vidéo de jeu, la gestion des notifications... Bref, du complet et pratique pour qui en a besoin.
PHOTO
Comme vous avez déjà pu lire ici ou ailleurs et si ce n'est pas le cas, rappelons-le un coup pour la forme : bien que les modules soient différents entre le GS7 et le GS8, la construction et le concept sont identiques, que ce soit en termes de stabilisation, de résolution ou d'ouverture (f/1.7, la plus basse du marché).
Samsung ne profite pas de toute la longueur de son écran pour adapter son interface. A venir, peut-être.
Autre point à noter, on constate une perte moindre de détails dans les coins de l'image. Il y en a toujours, mais nous ne sommes plus dans le grignotage constaté sur la génération S7. Enfin, Samsung continue à adoucir son rendu. Nous en avions eu un aperçu sur le Galaxy A5 2017, la tendance se confirme ici aussi, avec un traitement plus lisse de l'image, surtout en basse lumière, là où le constructeur allait chercher le détail à la pioche l'an dernier. Le produit progresse aussi sur la gestion des plans, avec d'excellente composition en premier plan et second plan en flou progressif.
Le GS8 propose un comportement en haute lumière de belle facture, dans la droite lignée de celui du S7, avec un peu plus de contraste et des couleurs qui restent globalement fidèles. Là où Samsung matraque ses concurrents, c'est encore et toujours sur la réactivité globale de l'appareil. Quelle que soit la situation lumineuse, on sort le mobile, on pointe et on shoote sans se soucier de la mise au point ; merci de Dual Pixel AF et l'algorithme, comme sur le Google Pixel, qui capture continuellement pour être sur le pont coûte que coûte. Impressionnant, même face au Pixel, justement, ou face à un iPhone.
Comme sur le Galaxy A5 2017, la marque propose également un déclencheur tactile flottant que l'on peut disposer à loisir sur l'écran. Pratique et efficace. Pour le rendu pur de l'image, le Galaxy S8 ne rivalise pas avec le LG G6 qui semble parti pour être le mètre étalon de 2017 avec pourtant une résolution pas si folle comparée à celle du GS8 (13 Mpx), mais le constat est là, le traitement d'image de LG surpasse celui de Samsung en pleine lumière comme en basse luminosité. Le GS8, en réponse, offre une expérience photo bien plus instantanée et plus fluide.
Côté vidéo, pas besoin pour Samsung de changer une formule gagnante. La stabilisation est l'une des meilleures du marché, la compensation des mouvements reste souple et surtout les transitions lumineuses sont gérées avec brio. Un "vidéophone" au sommet.
Le capteur avant a la bonne idée de passer à 8 Mpx (5 Mpx sur le GS7) et le gain notable en détails est salutaire. La vitesse de réaction est au menu, de même que le déclencheur flottant. Un régal à venir pour les fans d'autoportraits, malgré un léger lissage là aussi.
AUTONOMIE
Une batterie de capacité identique à celle du GS7, mais un écran plus grand et plus long, une puissance accrue, des usages augmentés... Samsung réunit tous les éléments pour se compliquer la tâche dans la gestion de l'alimentation énergétique et se doit par conséquent de pousser à fond son optimisation. Et si Samsung ne battra pas de record d'endurance avec le GS8, il a, il est vrai, réussi à contenir le foisonnement technique de la bête. Pour relever l'autonomie du GS8, nous avons établi trois relevés différents pour obtenir une idée plus précise des capacités du terminal : dans sa livraison d'origine, c'est-à-dire en Full HD+ avec le mode Always On activé, puis dans sa configuration maximale (WQHD+) avec et sans Always On.
Nul doute, en préambule, que le passage d'une définition à l'autre, s'il n'accouche pas d'une révolution visuelle, induit des écarts en matière d'autonomie. Sur notre protocole d'autonomie générale avec l'outil SmartviSer, FHD+ avec Always On implique un temps de fonctionnement de 15h09, soit quasi autant que sur un Galaxy S7 edge à la batterie de 3 600 mAh. Belle performance, qui sera forcément un poil gonflée sans le mode Always On activé. Pour le format maximal, la désactivation de l'Always On permet une endurance de 13h49, soit quelques poignées de minutes supplémentaires grappillées sur le Galaxy S7 simple, tandis que l'activation du mode Always On ampute le GS8 de 90 minutes d'autonomie. On oscille donc, selon la définition et le mode et les différents usages, entre une très grosse journée et demie d'utilisation et deux jours pleins, soit d'excellents résultats pour un tel monstre technique.
En lecture vidéo, le GS8 fait sans doute les frais du plein écran, puisqu'il propose, sur Netflix, un temps de 11 heures de visionnage. Un bon résultat en soi, mais toutefois moindre que sur GS7 (13H30) et GS7 edge (15h30). Pas de progression ni de régression, petite déception sur ce point, donc, mais cela reste également supérieur de 2h30 au G6, son concurrent plein écran.
La veille se cale dans la moyenne du marché, ni fantasmagorique ni décevante (les points de batterie ne s'égrainent pas toutes les 10 minutes en somme). Pour la charge, le passage en recharge rapide demande un peu plus de 90 minutes pour un cycle complet. Samsung ne semble pas avoir retenté le diable du Note 7 qui avait à l'époque tiré sur la corde de la recharge fast food.
Le Galaxy S8 côté téléphone
Accroche Wi-Fi et 4G s'effectuent de manière
optimale et la récupération du réseau en cas de perte (métro, tunnel,
ascenseur...) s'opère avec vélocité. Compatible VoLTE, le GS8 pourra
ainsi donner des appels de meilleure qualité avec des smartphones
compatibles VoLTE sur les réseaux mobiles l'employant. À noter que la
qualité intrinsèque des écoutes et du micro est remarquable. Quant à la
navigation GPS, le premier fix ne demande que 2 à 4 secondes,
pour une précision allant de 3 à 5 mètres. En plus d'être une star du
smartphone intelligent, le GS8 est aussi un téléphone de qualité.
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