Test des MacBook Pro 2018
Cette année, Apple a raté le coche de la WWDC pour renouveler ses MacBook Pro, qui sont arrivés dans le courant de l'été, de quoi compliquer un peu les vacances de la rédac' !
Malgré tout, cette génération méritait qu'on s'y intéresse de près, et nous y avons consacré tout le temps nécessaire : ce n'est pas tous les jours que l'on gagne 2 coeurs sur chaque modèle, et qu'Apple revoit certains défauts majeurs, comme le clavier, si décrié depuis 2 ans. Après quelques vidéos très détaillées des modèles 13 et 15", mais aussi des performances sur le haut-de-gamme, voici donc notre dossier complet dédié à ces MacBook Pro 2018, pour lequel je vous invite à nous poser toutes vos questions dans les commentaires.
Malgré tout, cette génération méritait qu'on s'y intéresse de près, et nous y avons consacré tout le temps nécessaire : ce n'est pas tous les jours que l'on gagne 2 coeurs sur chaque modèle, et qu'Apple revoit certains défauts majeurs, comme le clavier, si décrié depuis 2 ans. Après quelques vidéos très détaillées des modèles 13 et 15", mais aussi des performances sur le haut-de-gamme, voici donc notre dossier complet dédié à ces MacBook Pro 2018, pour lequel je vous invite à nous poser toutes vos questions dans les commentaires.
Enfin une génération vraiment excitante ?
Lorsqu'Apple a renouvelé ses MacBook Pro fin 2016, les performances avaient à peine bougé. Pour pallier le manque d'innovation d'AMD et Intel, la firme de Cupertino n'avait d'autre choix que de détourner le regard à d'autres aspects, comme la vitesse du SSD, un design plus compact, un clavier plus moderne, ou une Touch Bar élargissant le champs des possibles des interfaces.
Deux ans plus tard, le constat est mitigé. Le design de ces machines semble avoir beaucoup de mal à refroidir les composants internes et le boitier s'encrasse beaucoup trop rapidement. Le clavier s'est révélé être une immense faute de design (au sens industriel), se bloquant bien trop facilement au fil du temps. Enfin, plus personne n'achète ces machines pour accéder à la Touch Bar, qui est au mieux, qualifiée d'« inutile », au pire, de contrainte tarifaire et peu ergonomique.
Pour tenter de sauver cette génération mal née, Apple a répondu à une bonne partie des critiques : le clavier a été revu, le processeurs gagnent deux coeurs, et l'on a droit à quelques ajouts ici et là, comme des SSD plus cossus ou encore des solutions d'eGPU enfin dignes du monde Mac. Seule la barre tactile fait de la résistance, une « erreur » pareille étant forcément difficile à assumer au bout de deux ans seulement.
Cela sera-t-il suffisant pour relancer les ventes ? Vu les tarifs, il y a de quoi en douter. Le haut-de-gamme a pris 3000€ cette année, frisant le prix des stations de travail. Mais ce serait oublier que l'entrée de gamme (avec Touch Bar) offre des performances inédites, et que cette génération va faire baisser les prix de leurs devanciers. Finalement, les MacBook Pro 2018 ne seraient-ils pas LA génération à ne pas rater ? Réponse dans ce test !
Avant de rentrer dans le vif du sujet petit tour des nouveautés dans notre vidéo de présentation des modèle 13" et 15"
Un clavier revu et corrigé et (un peu) plus silencieux
L'histoire de ce nouveau clavier ressemble a une énorme blague. Apple a en effet annoncé aux premiers testeurs et aux médias qu'elle avait travaillé à le rendre « plus silencieux », les possesseurs des modèles 2016/2017 ayant bien du mal à taper sans réveiller leurs voisins -un véritable enfer dans les transports, si l'on ne fait pas attention. En réalité, la firme a surtout comblé un problème que l'on dénonçait déjà fin 2017, à savoir le blocage des touches, dont l'ensemble de nos machines a été victimes à la rédac' (pas moins de 3 et à plusieurs reprises !).
Plutôt que de repenser totalement le mécanisme papillon tant vanté par Jony Ive himself, Apple a préféré trouver une rustine, sous forme de petite enveloppe de silicone. Cette dernière vient en effet recouvrir une grande partie du mécanisme afin d'empêcher les impuretés d'y pénétrer trop facilement. On ne sait pas encore si ce patch sera appliqué en Apple Store aux modèles plus anciens, mais il semble en tout cas assez efficace si l'on en croit nos confrères d'iFixIt.
A l'usage, Apple a fait du bon travail : le clavier 2018 est effectivement plus silencieux, comme vous avez pu l'entendre. Le son est plus sourd et moins désagréable à l'oreille. Quant aux blocages, croisons les doigts, il faudra attendre quelques mois avant de dresser un premier bilan. Malgré tout, beaucoup trouvent la course encore un peu courte et la largeur parfois pénalisante pour taper sans accrocher les autres touches. Je fais également souvent sauter le curseur avec mon pouce, qui vient se loger sans faire exprès sur le trackpad, un problème que je n'avais pas sur les premier Retina de 2012.
Bref, s'il n'est pas encore parfait, ce clavier corrigé ne semble plus avoir de défaut rédhibitoire pour l'achat de ces machines, et ça, c'est déjà bien !
CPU : un processeur de machine de bureau !
Depuis un an, AMD s'est enfin réveillé ! Le partenaire exclusif d'Apple sur le segment des GPU revient de loin, assez en tout cas pour faire de l'ombre à Intel et Nvidia. Le fondeur de Santa Clara a même dû réagir rapidement, en suivant la tendance consistant à multiplier les coeurs sans augmenter les prix et la consommation.
Résultat des courses, les MacBook Pro 13" passent de 2 à 4 coeurs et les 15" viennent gentiment taquiner les iMac avec leurs 6 coeurs physiques. Pourtant, les performances monocores n'ont pas tellement changé, pas plus que l'architecture interne, une nouvelle fois dérivée de Skylake. Coffee Lake est toujours gravé à 14nm et offre des enveloppes thermiques comparables à leurs devanciers. Mais ce serait oublier que chaque puce est entre 30 et 100% plus rapide que celle présente dans les MacBook Pro 2016/2017 !
Sur la papier, les gains sont donc bel et bien là. GeekBench affiche en effet des performances presque doublées sur le 13", qui se retrouvent dans le segment des 15" de l'an dernier :
Sur le 15", on vient gentiment taquiner l'iMac 5k de 2017 (quad-core), et le haut-de-gamme se rapprocherait presque de l'iMac Pro d'entrée de gamme ! En voyant ces résultats, il y a bien longtemps que l'on n'avait pas salivé devant une hausse aussi sensible des performances :
Par ici la grand comparatif des MacBook Pro 15" !
Un patch pour maintenir les fréquences promises
Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, certains ont remarqué que les puces hexacores les plus puissantes -le Core i9 en tête- ne parvenait pas à maintenir leurs fréquences de base sur la durée. Accusée de sur-utiliser le « Throttling », ce mécanisme qui consiste à réduire la fréquence en cas de chaleur trop importante au niveau du CPU, la Pomme a rapidement répliqué via un patch censé régler le problème.
Comme vous pouvez le voir, là où les fréquences faisaient le yoyo, elles sont désormais beaucoup plus stables sur de longs calculs, comme ici après plusieurs tests sous Cinebench :
Effectivement, après application de ce dernier, on a noté un certain nombre de modifications sur nos tests de performances des modèles 15". Le problème avait surtout été relevé sous des programmes qui monopolisent chaque coeur du CPU à 100% sur la durée, comme Adobe Première ou encore... Cinebench. Et justement, dans ce programme, où les scores étaient bien étagés avant le patch, on se retrouve ici avec un modèle d'entrée de gamme (2.2Ghz) plus rapide que le modèle à 2.7Ghz ! Ces chiffres varient légèrement après plusieurs essais d'affilée, mais beaucoup moins après le patch. Bref, méfiez vous de Cinebench, qui, sous ses airs d'outil de benchmark, n'offre en réalité qu'un indicateur sur certains calculs spécifiques à Cinema4D
A l'inverse, dans GeekBench, rien ne bouge. D'ailleurs, en pratique, on n'a pas noté beaucoup de changements dans les applications. Par exemple, avec Logic, où le CPU est très sollicité, mais qui n'utilise pas les coeurs à 100%, les résultats sont sensiblement les mêmes :

A l'inverse, on notera plusieurs tests où le 2.2Ghz (d'entrée de gamme) a pris un sacré coup de fouet, comme ici dans Final Cut Pro et l'effet de flou -qui reste aussi très dépendant du GPU :
Censé être très impacté par le patch, le Core i9 est pourtant le seul pour qui les résultats n'ont presque pas bougé sous Final Cut Pro. Autre tendance de fond (observée à plusieurs reprises), le modèle à 2.6Ghz semble en revanche avoir légèrement perdu ses moyens :
Sous Resolve, on trouve un peu de tout : souvent le i9 progresse bien, parfois ce sont les deux autres... Voyez que le patch n'a pas eu d'effet vraiment global, et peut avoir un impact très différent au sein d'une même application :

Des applications professionnelles boostées !
Les options d'upgrade CPU sont coûteuses chez Apple, entre 300 et 400€ suivant les configurations. Mais valent-elles vraiment leur tarif ? C'est tout l'objet de ce comparatif !
Sous Final Cut Pro, on se rend compte que les processeurs sont plutôt bien étagés, les résultats étant conformes aux écarts de fréquences. Voyez que le i9 arrive systématiquement devant les autres, d'environ 10% plus rapide que le 2.6Ghz, ce dernier offrant un écart semblable avec l'entrée de gamme à 2.2Ghz.
Par contre, fait notable de ce comparatif, le modèle de base de 2018 met une vraie claque au haut-de-gamme de 2017, sans aucun débat possible ! Ce dernier se montre tout simplement 20% plus rapide que son devancier. En revanche, dans un programme comme Final Cut Pro, le GPU a son importance, on le voit ici avec l'iMac Pro qui prend une nette avance, en grande partie grâce à sa Vega 56 qui se démarque de nos portables aux performances voisines, mais bien plus faiblardes.

Le célèbre DaVinci Resolve se repose lui-aussi beaucoup sur le GPU, ce qui permet de creuser l'écart avec des modèles 13" 2018 pourtant quadri-coeurs. Cette différence de carte graphique explique aussi les écarts entre nos modèles de 15" : si le CPU est très sollicité, le i9 prend souvent de l'avance, comme ici avec les effets de flou. Mais si le GPU s'en mêle, alors nos 2 machines équipées de la 560X prennent le large, comme avec la réduction de bruit ou encore l'effet de grain de film.

Dans Logic Pro X, la différence est moins nette, avec au maximum, environ10% d'écart entre chaque puce, parfois même plutôt 5. Par contre, le bond est impressionnant par rapport à notre hackintosh quad-core de 2017, qui se retrouve vraiment largué devant une machine portable ! Ne parlons même pas des MacBook Pro 2017, presque deux fois plus lents !

Il y a quand-même quelques exemples, sur des traitements particulièrement longs, où le i9 se détache plus nettement, notamment sous Handbreake et Lightroom, où les deux i7 arrivent quasi ex-aequo. Ces comportement s'expliquent très certainement par les fréquences du Turbo, voisins sur les deux machines à base de Core i7, alors que le Core i9 frôle les 5Ghz en crête :

Même sous Première, très gourmand en CPU, et censé être largement impacté par le patch, le i9 gagne ici un plus que les 10% habituels. On peut aussi supputer que cette avance soit renforcée par les 32Go de RAM, mais nous n'avions pas d'équivalent en 16Go pour vraiment voir l'impact réel de la mémoire vive sur ces temps de calcul.

La plus grosse différence entre le Core i9 et les Core i7 a été obtenue sous After Effects, avec 20% d'écart pour un gros traitement de flou sur une vidéo de 10Go en 1080p60 ! On a bien-évidemment refait chaque test plusieurs fois (comme d'habitude) pour être certain des résultats.

Sur le 15", la différence excède en moyenne rarement les 10% entre nos 3 modèles, mais l'on notera des écarts très importants suivant les applications, ou carrément au sein d'un même programme. Sans surprise, le i9 se montre effectivement le plus rapide, parfois même très rapide (avec les programmes Adobe), et un peu décevant à d'autres moments, notamment sous Logic. A l'arrivée, le modèle qui nous semble avoir le meilleur rapport performances/prix est sans conteste le 2.2 Ghz (le moins cher), une configuration qui offre un compris intéressant si votre budget est limité : dans cas-là, préférez augmenter le stockage, la RAM ou un meilleur GPU pour vraiment booster la machine !
Et le 13" ?
Si l'attention s'est largement focalisée sur le modèle 15", le MacBook Pro 13" gagne lui aussi des galons et viendrait même taquiner les 15" des années précédentes, du moins sur le papier. Car suivant les applications, ce n'est pas du tout le cas, comme ici dans Final Cut Pro, où le GPU fait toute la différence, quad-core ou pas :
Vous noterez, à notre grande surprise, que l'entrée de gamme (i5) fait mieux que l'option Core i7 dans ces tests. Ce n'est pas une généralité -et heureusement- mais les fréquence du haut-de-gamme se sont littéralement effondrées durant ces calculs. Comme on avait déjà pu le voir sur le 13" d'entrée de gamme, l'utilisation conjointe du CPU et du GPU -très proches physiquement- font chauffer rapidement l'ensemble, qui n'a d'autre solution que de faire du « throttling », autrement dit, de baisser les fréquences pour se refroidir :

A l'inverse, sur des exports, le i7 reprend légèrement le dessus, mais la différence reste contenue. Notez que le quadri-coeur permet, dans certains cas (comme ici sur l'export H264) de venir taquiner les 6 coeurs du modèle de 15", lorsque le CPU est fortement sollicité :

Sur des programmes 100% CPU, comme Logic X, on voit très clairement les gains obtenus ici : le 13" fait jeu égal avec le 15" haut-de-gamme de l'an dernier ! Par contre, la différence entre le Core i5 et i7 frise ici les 3/4%, pas de quoi justifier la différence de prix de l'option.

2D/3D : les 10% annuels (mais pas plus)
Contrairement au processeur, le circuit graphique évolue avec parcimonie cette année, à tel point qu'AMD n'a pas osé renommer ses cartes, comme elle en a pourtant l'habitude. Intel ne fait pas mieux avec sa puce intégrée, comme vous allez le voir ci-dessous. Bref, 2018 ne sera pas l'année du renouveau graphique sur Mac !
13" : des différences hétérogènes
Sur le 13", le GPU évolue peu, il s'agit toujours du modèle intégré baptisé « Iris Plus 655 ». Doté de 48 unités de calculs, son architecture interne diffère peu de l'Iris 640 de l'an dernier. En revanche, les fréquences varient suivant les modèles : de 1050Mhz (i5) à 1200MHz (i7).

L'écart reste assez minime en OpenCL, mais ce GPU est dans tous les cas deux fois moins puissant que la Radeon d'entrée de gamme des 15" :

Dans les jeux, pas de révolution par rapport à l'an dernier, mais le quadri-coeur est de plus en plus utile dans ces programmes, sauf si le titre utilise beaucoup le CPU -le quadri-coeur se démarque alors plus nettement. D'ailleurs, les fréquences plus élevées du Core i7 et de l'Iris 655, permettent de gagner quelques FPS, parfois même jusqu'à 25% supplémentaires, ce qui n'est pas du tout négligeable !

Et parfois, c'est le contraire, comme ici dans Batman, où l'entrée de gamme est bien plus rapide que le Core i7, qui rejoint les performances du modèle de 2017 ! Mais le jeu est âgé et plus vraiment représentatif des performances modernes :

A l'arrivée, le GPU intégré au Core i7 est nettement plus efficace que celui du Core i5, du moins, si le CPU n'est pas saturé et n'entraine pas de surchauffe, comme dans Final Cut Pro. L'option i7 n'est donc pas faite pour tout le monde : pour du montage, le i5 reste un bon compromis, alors que dans les jeux, le i7 fait clairement la différence.
15" : Radeon Pro 555X vs Radeon Pro 560
Sur le 15", Apple propose deux GPU : la Radeon Pro 555X et la Radeon Pro 560X.
AMD n'a pas encore publié les spécifications exactes de ces cartes. Les seules infos que l'on a sont issues des données techniques extraites de certains programmes, comme le nombre d'unités de calcul (12 contre 16) ou de shaders (768 contre 1024). Les fréquences sont également à l'avantage de la 560X (1004Mhz contre 907Mhz). Si certains sites, comme TechPowerUp, se risquent à donner des chiffres de performances -largement à l'avantage de la 560X- les différences en pratique sont parfois plus mesurées.
Dans les jeux, véritable nerf de la guerre du GPU, la 555X fait à peu près jeu égal avec la 560X de l'an dernier, preuve que ce GPU en a quand-même dans le ventre -le passage de 4 à 6 coeurs n'ayant que peu d'impact dans ces programmes. Et entre 555X et 560X, on gagne environ 10% de FPS supplémentaires, que ce soit dans les vieux jeux ou le dernier Rise of the Tomb Raider, même si parfois, l'écart n'est pas aussi sensible.
Si l'on évoque souvent les jeux pour tester les GPU, ces différences se retrouvent dans tous les programmes utilisant de l'animation 3D, comme l'architecture, la 3D, la modélisation. Bref, même si vous ne lancez jamais une petite partie de Deus Ex, n'oubliez pas qu'ArchiCAD, Cinema4D ou même After Effects utilisent abondamment le GPU !

En OpenCL, le 560X s'affirme plus nettement et la 555X arrive même derrière la Radeon Pro 560 de l'an dernier. Ces tests synthétiques confirment d'ailleurs ce que l'on a pu voir plus haut, avec les applications professionnelles : si vous travaillez dans l'image (vidéo, graphisme, photo), le gain offert par la 560X est loin d'être négligeable pour votre utilisation.

Soyons francs, malgré quelques performances en plus ici et là, il y a quand-même de quoi être déçu après 3 ans avec le même GPU : faire grimper les fréquence ne suffit plus à réellement marquer le pas. Même en prenant l'option 560X, on obtient les performances d'une demi Radeon 580 de bureau, celles que l'on retrouve dans l'eGPU de Blackmagic, un GPU de gamme moyenne, sortie il y a un an.
GPU externe : de plus en plus crédible !
Avec toute la bonne volonté du monde, jamais un GPU de portable, même dédié, n'offrira les performance d'une carte graphique de bureau. L'idée de l'eGPU reste intéressante, à savoir de venir suppléer la machine lorsqu'elle est sédentarisée, tout en conversant son format portable, idéal en mobilité. Avec Mojave, on pourra même forcer facilement les programmes (même les plus récalcitrants) à utiliser le GPU externe, y compris sur l'écran interne du portable.
A l'arrivée, les gains ne sont pas aussi élevés qu'avec un vrai GPU interne de bureau, mais suivant les traitements, on peut espérer au moins doubler les performances du GPU du MacBook Pro 15", voire même d'un facture 3 ou 4 pour le modèle 13".
Sous Resolve, les écarts sont les plus importants car le programme est un des rares à utiliser plusieurs GPU à la fois. Avec Final Cut Pro, il faudra forcer le GPU (Mojave uniquement, via script sous High Sierra et une seule carte à la fois).
Dans les jeux, ça dépend un peu des titres, mais avec le dernier Rise Of The Tomb Raider, on double le nombre d'images par seconde :
Sur d'autres titres, l'écart se réduit, comme ici avec le dernier Deus Ex :
Nous avons testé (ci-dessous) deux solutions : la première, de Razer (299€ sans GPU), est sans doute la plus abordable, la plus puissante et la plus évolutive. En contrepartie, elle est plus imposante, bruyante et moins étudiée pour l'univers Apple que celle de Blackmagic (695,00 €). Ce dernier, qui a également fait l'objet d'un test, propose une sortie USB C sur laquelle on peut connecter un écran Thunderbolt/USB C, un atout majeur dans l'environnement Apple. Par ailleurs, il est quasi-inaudible, ce qui ravira les vidéastes dans un bureau habituellement calme. Revers de la médaille, son GPU interne est figé et l'on ne pourra pas le changer. Mon conseil : si vous cherchez une solution simple, bien intégrée, silencieuse et suffisamment performante, optez pour Blackmagic. Si vous avez des écrans HDMI ou DisplayPort, et que votre budget est plus serré ou que vous souhaitez pouvoir mettre à jour la carte, le Razer reste la meilleure solution.
Par ici notre test de l'eGPU de Blackmagic
Par ici notre test de l'eGPU Razer Core X
SSD : 2 et 4To à prix d'or
Déjà en 2012, je trouvais que 256 Go étaient un peu juste pour de l'entrée de gamme. En 2018, Apple propose toujours les mêmes capacités sur les premiers modèles, ce qui est assez délirant. La cause est pourtant simple : plutôt que de gonfler le stockage, la société de Tim Cook préfère booster leurs performances, atteignant aujourd'hui les 3Go/s en lecture/écriture. Les MacBook Pro sont donc les portables les plus rapides du marché, ce qui nous fait une belle jambe, car à ce niveau de performances, bien peu de monde est réellement capable d'en profiter.
En effet, à 1000€ le teraoctet, Apple se trouve aussi être la plus chère du marché ! L'option 4To -inédite sur le 15"- ou 2To sur le 13" permettent ainsi de doubler le prix de la machine ! Ces tarifs en deviennent si ridicules que rares sont ceux à investir au delà d'1To, faute de budget. Rendez-vous compte, on frôle les 8000€ pour le modèles avec 32Go de RAM, 4To et le Core i9 affublé de la 560X !
Ces disques étant soudés, il est impossible de les changer ou de les faire évoluer. Pire, si le SSD lâche, toute la carte-mère est bonne à jeter. Même chose si un autre composant rend l'âme -imaginez hors-garantie- il faudra racheter l'ensemble CPU-GPU-SSD qu'Apple vend heureusement à tarif préférentiel. Mais tout de même, Cupertino empêche ici de faire évoluer ces MacBook Pro et crée par la même occasion des machines « jetables » dès qu'un composant lâche, une position pas très « développement durable » -alors que Tim Cook prône les vertus écologiques de sa société dès qu'il en a l'occasion.
Le SSD, ici en jaune, image ©iFixIt
Pour en revenir aux SSD, on ne cesse de le rappeler, mais au delà de 500Mo/s, rares sont les professionnels à avoir besoin de tels débits, sauf pour quelques usages très spécifiques. Apple devrait plutôt étager les prix en fonction des performances et proposer du stockage moins cher, et un peu moins performant.
Une puce ARM (T2)
Comme sur les précédents MacBook Pro ou plus récemment, l'iMac Pro, Apple pousse le retour des co-processeurs, ces puces chargées de délester le CPU de tâches courantes et nécessitant peu de puissance.
Cette fois, la puce T2 de l'iMac Pro arrive donc dans les portables, mais reste pratiquement invisible pour l'utilisateur, même si elle gère pourtant quantité de petites choses sur la machine :
- les contrôleurs du SSD et de l'audio
- la webcam
- l'enclave sécurisée
- et enfin, le démarrage
Là encore, en pratique, tous ces usages sont assez transparents et ne diffèrent pas d'une machine standard. L'activation de FileVault (le chiffrement du disque) n'impacte aucunement les performances, alors qu'il est également géré par la puce T2, bien moins performante qu'un Xeon ou qu'un Core iX habituellement attelé à cette tâche.
Autre exclusivité que l'on avait déjà retrouvé sur l'iMac Pro, Apple offre un petit programme appelé « Utilitaire sécurité au démarrage » et disponible uniquement sur le Recovery HD au moment du démarrage. Il permet de gérer les options et la sécurité de la machine au moment du boot.
Pour y accéder, il faut impérativement être administrateur :
Ensuite, plusieurs choix s'offrent à vous :
• on peut (comme avant) sécuriser le firmware (programme interne) avec un mot de passe
• le démarrage propose trois niveau de sécurité (aucun, normal et maximal), ce qui offre un peu de souplesse pour un usage en dehors des sentiers battus -notamment pour des extensions ou applications non validées/signées par Apple.
Par défaut, c'est l'option « maximale » qui est cochée, et qui tente de protéger au mieux l'utilisateur contre des OS ou extensions vérolées. La sécurité normale ne vérifie que l'OS -macOS et Windows- et laisse plus de liberté sur le reste des composants logiciels. Enfin, l'absence de sécurité permet de s'affranchir de tous les contrôles. A terme, cette vérification pourrait empêcher (ou tenter de le faire) l'installation de macOS sur des PC du marché, et donc, l'utilisation de hackintosh. A l'inverse, elle ne bride pas (a priori) l'utilisation de Windows sur Mac.
Enfin, Apple permet de bloquer le démarrage sur un support externe, ce qui aurait pour effet de faire sauter la sécurité du SSD interne, par exemple ou d'accéder à divers composants de la machine que seul l'OS par défaut permet de contrôler.
A noter que par défaut, le démarrage externe est bloqué, ce qui est assez inhabituel sur Mac ! N'oubliez pas d'aller désactiver la fonction si vous avez besoin de booter sur un disque USB par exemple !
Si cette puce T2 permet (en théorie) de soulager un peu la puce Intel, elle permet surtout à Apple de prendre le contrôle sur la machine, tout en reléguant le CPU à des tâches plus nobles. En pratique, nous avons d'ailleurs eu quelques soucis (voir ici et là) empêchant l'installation de macOS après avoir formaté le disque. On ne saura pas si la puce T2 fut en partie (ou non) responsable, mais elle impose en tout cas de nouvelles limitations, comme le NetBoot, bien pratique pour les administrateurs.
32Go de RAM et baisse de l'autonomie
Difficile de savoir pourquoi Apple a tout a coup doté les MacBook Pro 15" (les 13" ne sont pas concernés) de 32Go de RAM (en option) alors qu'elle s'y était refusée jusque là, invoquant une sur-consommation de la DDR4, inadaptée dans un portable, et qui -tout à coup- ne semble plus du tout problématique.
Sur le 13 pouces, la mémoire reste de la LPDDR3, avec 16 Go au maximum, et la batterie intégrée passe de 49,2 Wh à 58 Wh, sans doute pour compenser le passage de 2 à 4 coeurs, même si l'enveloppe thermique reste a priori assez stable.
Sur le MacBook Pro 15" en revanche, le Core i9 (en option) affiche un TDP énigmatique de « 45W+ », couplé à 32 Go DDR4. Du côté de la RAM, la consommation va croitre significativement. D'une part, le passage de 16Go à 32Go augmente mécaniquement la puissance requise, mais surtout, l'adoption de la DDR4 plutôt que de la LPDDR3 va aussi avoir un impact notable : si en activité, la DDR4 est légèrement plus économe, elle se rattrape en veille, comme l'a montré Google sur ces serveurs il y a quelques temps :
Apple semble avoir prévu le coup puisque la machine bénéficie d'une batterie intégrée de 83,6 Wh, en lieu et place de l'ancienne de 76 Wh. Pourtant en pratique, on a mesuré une baisse sensible de l'autonomie, surtout en activité intensive. Bref, Apple avait sans doute raison en 2016, mais sous la pression des consommateurs (et d'Intel, incapable de gérer nativement la LPDDR4), le passage à 32Go a finalement été inévitable.
Et sinon, la Touch Bar ? Le True Tone ? (Et le reste ?)
Apple n'a pas fondamentalement revu la machine, que ce soit au niveau des connectiques, de l'écran, de la webcam ou encore de la fameuse Touch Bar.
La Pomme a même été un peu feignante cette année. Je pensais que la puce T2 -qui gère, entre autres, la webcam- permettrait de faire grimper la résolution de la caméra... mais non ! Il faudra vivre une année encore avec du 720p, contre du 1080p sur l'iMac Pro.
Autre facteur d'agacement, l'écran Retina, qui n'a pas vraiment changé depuis 2012. La résolution reste en 2880 x 1800 pixels à 220 pixels par pouce, ce qui fait un peu tâche à l'heure de la 4k. Pas de dalle OLED non plus, comme sur l'iPhone X, dommage, j'apprécie beaucoup ces noirs très profonds, surtout en photo/vidéo. Seule consolation, l'écran adopte cette année le fameux True Tone : un capteur situé à côté de la webcam va sonder la luminosité ambiante, et adapter la température de couleur. Concrètement, vous allez avoir des blancs plus jaunes en soirée, ce qui est plus reposant... mais assez irritant si vous surfez sur le web ou travaillez dans l'image (même si la fonction se désactive automatiquement dans ce cas-là).
Sans/Avec True Tone
Pour le reste, pas de gros changement : la Touch Bar est bien là, Touch ID aussi, et heureusement d'ailleurs, car je n'utilise presque jamais cette barre tactile en dehors du capteur d'empreinte. On a déjà publié moult vidéos sur le sujet, et mon avis n'a pas changé : il s'agit d'un accessoire pour débutant, pas pour les professionnels. Et vu le peu d'entrain que met Apple a l'adapter sur le reste de la gamme, il va sans dire qu'elle disparaitra sans doute d'ici la prochaine génération, sauf à trouver une implémentation plus ergonomique (et une réelle utilité, autre que cosmétique).
A l'usage, je me suis bien fait à ces ports USB C, finalement assez pratiques (même s'ils ne sont pas assez nombreux) pour charger la machine d'un côté ou de l'autre, brancher plein de périphériques divers et variés -certes, au prix d'un adaptateur. Seul bémol, l'absence d'USB A s'avère quand-même bloquant ponctuellement, car il arrive dans certains cas d'avoir besoin du port -souris, clef USB, interface audio- et que l'on ait oublié l'adaptateur, que personne n'a (évidemment) autour de nous. Apple peut dire ce qu'elle veut, l'USB A reste la norme pour de nombreux périphérique et les choses n'ont pas l'air de changer aussi rapidement qu'espéré -je n'ai encore croisé aucune souris USB C ! Même chose pour le port SD/microSD ou la prise HDMI, qui étaient pourtant si utile sur la génération précédente et qui, eux, risquent d'avoir une durée de vie encore plus longue que l'USB classique.
Bref, avec quelques changements d'habitude, on finit donc par s'y faire, mais si certains choix d'Apple ne sont plus aussi faciles à défendre qu'avant, quand elle supprimait par exemple le lecteur optique, l'Ethernet ou le FireWire.
Des housses en cuir à prix d'or
Pour la première fois, Apple a décliné ses housses pour iPad Pro aux MacBook Pro -le modèle était sorti l'an dernier pour accompagner la tablette de 10,5".
Si le cuir est de bonne facture, le tarif demandé nous parait assez élevé : 199€ pour le 13" et 229€ pour le 15", tout cela pour deux feuilles de cuir... Apple n'a d'ailleurs pas vraiment optimisé sa pochette pour les portables, puisqu'il n'est pas possible d'y placer un chargeur, aucun espace de rangement n'ayant été prévu à cet effet.
• Housse en cuir pour MacBook Pro 13 pouces
• Housse en cuir pour MacBook Pro 15 pouces
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Le prix d'une petite voiture
Depuis 2016, le tarif des MacBook Pro semble avoir atteint la stratosphère et les critiques vont bon train à ce sujet, souvent à raison. A près de 8000€ pour avoir une machine munie de 4To, on frise l'indécence. Même pour des capacités raisonnables -disons 1To- il est difficile de tenir un budget sous la barre des 3000€, sauf à ne prendre aucune autre option.
Depuis 2012, chaque nouveauté « révolutionnaire » pour l'époque, comme l'écran Retina, ou plus récemment la Touch Bar (2016) constituait un bon prétexte pour faire grimper les prix... qui n'ont ensuite jamais baissé. Désormais, bon nombre de PC portables proposent des écrans 4k et des machines très fines (Dell XPS, Razer Blade) à des tarifs bien moins élevés, même si dans le détails, il manque parfois certaines fonctionnalités -comme les SSD rapides, la Touch Bar, l'écran Retina ou le poids contenu de la machine.
Le problème n'est pas tant le tarif des versions surboostée, mais plutôt l'absence d'alternative : avec un MacBook Air en fin de vie, un MacBook très limité, ceux qui veulent un portable de 15" avec une bonne durée de vie n'ont d'autre choix que de casser leur PEL... ou de passer sur PC. Apple n'a pas non plus jugé bon de renouveler son 13" d'entrée de gamme (sans Touch Bar), seul modèle capable de remplacer dignement le MacBook Air.
Les derniers résultats financiers de la Pomme ont confirmé nos craintes autour du Mac : le panier moyen augmente, alors que le nombre d'unités vendues chute très nettement, preuve que toute une partie des consommateurs ne s'y retrouvent plus. Il devient urgent pour la Pomme de proposer des machines plus puissantes que le MacBook, mais à des tarifs plus raisonnables, sans quoi le Mac ne cessera de rester marginal.
Bilan : une génération mature
Malgré les critiques, cette cuvée 2018 restera dans les mémoires : un bond de puissance de 30 à 50% sur tous les modèles, un écosystème USB C/Thunderbolt 3 de plus en plus mature, et des possibilité d'extensions (eGPU) offrant une certaine évolutivité pour les années à venir : voilà qui est plutôt rassurant pour la durée de vie de la machine. Evidemment, cette génération de MacBook Pro reste encore très critiquable sur le front des connectiques, du clavier ou même du form-factor, mais le modèle parfait n'a jamais existé, surtout chez Apple.
Si vous avez un MacBook Pro de 2012/2013 (ou précédent), il est donc peut-être temps de changer : vous noterez un gain substantiel de performances et vous accéderez à une nouvelle génération de périphériques, comme les écrans 4k/5k, les eGPU ou les hubs Thunderbolt 3, si pratique au bureau. Quitte à faire le grand saut, autant profiter de cette troisième itération, dont le clavier semble plus robuste et les processeurs réellement plus rapides.
Si votre budget est plus serré, n'oubliez pas le Refurb, dont les prix baissent à chaque nouvelle génération. Les modèles 2016 et 2017 sont désormais plus abordables, et vous pourrez bénéficier d'une capacité plus généreuse ou de meilleures options graphiques pour le même prix. Les revendeurs (comme la Fnac ou Darty) proposent également des promotions régulières, y compris sur les nouveaux modèles, que nous relayons régulièrement dans notre fil d'actualité.
Conseils d'achat : quel modèle choisir ?
13 ou 15” ?
La question de la taille d’écran se pose souvent en mobilité, deux pouces d’écart permettant tout de même de gagner pratiquement 500 grammes. Au quotidien, la différence se ressent nettement dans le sac-à-dos, si bien que beaucoup hésitent toujours entre mobilité et confort d’utilisation.
Pourtant, contrairement à d'autres modèles, les différences ne se limitent pas seulement à la taille de la dalle. Le 15” est environ deux fois plus puissant (un peu moins cette année avec le quadri-coeur sur le 13"), que ce soit au niveau du processeur ou du circuit graphique. Le gap se ressent dans le prix, forcément, et chaque machine visera donc un public finalement assez différent : le 13” convient assez bien à de la bureautique avancée, du développement et même des petites tâches multimédia. En revanche, les professionnels de la photo ou de la vidéo -avec des traitements lourds- privilégient toujours le plus grand nombre de coeurs, gage de rapidité dans les calculs de rendus.
Ceux qui utilisent beaucoup le GPU -architecture, image, 3D- ne pourront pas non plus se satisfaire du modèle 13” largement sous-équipé, avec son GPU intégré et l’absence d’options permettant de relever un peu le niveau (GPU dédié…). L'arrivée de GPU externe (eGPU) pourra néanmoins permettre à ces machines de bénéficier d'un bon circuit graphique, mais le surplus financier (comptez au minimum 600€) n'est pas négligeable... d'autant que les compromis sont nombreux, comme vous avez pu le voir dans nos différents tests (Blackmagic, Razer Core X).
Nos conseils sur la gamme 13”
L'entrée de gamme (bi-coeur) proposée à 1499€ n'a pas évolué cette année et reste cher par rapport à un MacBook Air, et l'on vous déconseille de l'acheter pour l'instant. Apple va certainement revoir un peu sa gamme d'ici la fin de l'année, avec un modèle intermédiaire (Un nouveau MacBook Air ?) mieux tarifé, notamment pour les étudiants.
Le « vrai »MacBook Pro 13", celui qui a 4 ports et la Touch Bar, est affiché à 1999€ ! Plus fou encore, à ce tarif, Apple ne propose que 256Go de stockage, une paille ! Le modèle à 2249€ nous parait mieux taillé pour l'avenir, avec ses 512Go de SSD, et vous pourrez même passer la RAM à 16Go ou à 1To s'il vous reste un peu de budget, bien que l'on vous conseille plutôt d'investir dans du stockage, avant la mémoire vive -le SSD est souvent le premier à saturer.
Le passage du Core i5 au Core i7 est facturé assez cher, et le gain en performance n'est pas systématique, comme vous avez pu le voir plus haut -très net dans les jeux et la 3D, un peu moins pour le reste. À choisir, passez plutôt la machine à 16Go de RAM. Ce sera un argument de poids à la revente et surtout, cela permettra à ce MacBook Pro de voir l’avenir plus sereinement.
Nos conseils sur la gamme 15”
La gamme 15” est un peu mieux étagée, même si le tarif d'entrée n'est pas donné (2799€). Mais pour ce prix, nous avons un CPU à 6 coeurs, un GPU dédié et 16Go de RAM, dès le premier modèle -qui reste notre meilleur compromis performance/prix. On vous conseillera en revanche d'opter pour un disque de 512Go, une capacité vraiment minimale sur ce type de produit. Pensez également à la revente d'ici 3 ou 4 ans : 256Go semblera tout simplement ridicule (un peu comme 64 ou 128Go aujourd'hui).
Comme sur le 13”, les upgrade CPU sont à réserver à un public très spécifique : l’upgrade est facturée assez cher pour une différence de performance très contenue (voir nos benchs plus haut). Préférez un SSD plus costaud, qui vous permettra de stocker images, vidéos, MP3 et applications sans trop de sacrifice. Quant à la mise à jour GPU de l'entrée de gamme (555X vers 560X), elle vaut vraiment le coup pour certains usages, très gourmands en OpenCL/OpenGL (vidéo, 2D/2D, image...). Cependant, si vous gonflez le disque et la carte graphique, le tarif approche celui du modèle suivant qui offre un CPU plus rapide...
Si l'on devait dresser un bilan d'importance des options, ce serait sans doute SSD > RAM > GPU > CPU.
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